Paroisse Saint Loup


Sommaire > Etapes de la vie chrétienne > Funérailles

Funérailles

JPEG
La tradition chrétienne affirme que la mort n’est pas la fin de la vie, mais une étape de l’aventure de l’homme avec Dieu.
L’Église parle de la mort comme d’une naissance. Tout en respectant les convictions de chacun et parce qu’elle n’ignore pas la peine de ceux qui ont perdu un être cher, l’Église accueille et accompagne ceux qui sont dans le deuil. Car même dans la lumière de la foi, la mort reste un arrachement douloureux.
Pour l’Église, célébrer les funérailles d’un défunt, c’est célébrer la mort et la résurrection du Christ auxquelles le défunt prend part.
C’est rendre hommage à celui qui vient de nous quitter, prier pour que Dieu l’accueille avec bonté dans son Royaume, prier pour ses proches qui sont dans le chagrin et prier pour conserver soi-même l’espérance.
Déroulement de la célébration des funérailles
La célébration des funérailles n’est pas une concrétisation d’un sacrement comme l’est une célébration de baptême, de mariage ou de confirmation.
La célébration ne comporte pas d’eucharistie (ce n’est pas une messe). Elle peut, de ce fait, être présidée par un laïc choisi par l’Équipe Paroissiale et envoyé en mission par l’Évêque. L’Église accorde beaucoup d’importance à ce moment particulier qui est "naissance à l’éternité". Il est proposé à la famille, lors d’un week-end suivant les funérailles, que la messe soit dite en mémoire du défunt. Dans ce cas la communauté paroissiale tout entière est associée alors à la prière des proches du défunt.
Dans la paroisse Saint Loup, une équipe de laïcs formés par les services de la pastorale du diocèse se charge d’accueillir, d’accompagner la famille et d’animer la prière pour le défunt, avec les prêtres de la paroisse, selon leur disponibilité. Une veillée de prière dans la famille peut être organisée.
La célébration se déroule au rythme de la proclamation de l’Écriture Sainte, de prières, de gestes, de musique et de chants qui traduisent la foi et l’espérance chrétienne. La famille les sélectionne, aidée en cela par l’équipe de laïcs qui l’accompagne.

24 mars 2018

Il n’y aura plus de funérailles catholiques au Centre funéraire intercommunal (CFI) de La Tronche

Décision prise par notre évêque, Guy de Kerimel : à partir du 1er février 2018, « je demande que les funérailles catholiques soient célébrées dans les églises catholiques », et non plus au Centre funéraire. La nouvelle a surpris, y compris les équipes en charge des funérailles, que ce soit au Centre funéraire ou dans les paroisses. La presse locale, et même nationale, s’en est largement fait l’écho et nous n’apprenons sans doute rien aux lecteurs des "Onze Clochers".
A nous, maintenant, paroissiens de Saint-Loup, sinon de comprendre cette décision, du moins de la mettre en œuvre avec simplicité. A vrai dire, dans nos bourgs et dans nos villages où les habitants se connaissent, parfois depuis très longtemps, il y a une grande habitude, même lorsque l’on s’est éloigné de la pratique religieuse, de se retrouver nombreux à l’église pour entourer la famille du défunt et lui témoigner de son amitié.
L’an dernier quatre-vingts enterrements ont été célébrés dans nos clochers par la petite équipe de laïcs en charge de « l’accompagnement des familles en deuil », avec, quand ils sont disponibles, la présence du Père Thibault ou du Père Régis, et maintenant, pour le Relais Visage (Vif, Le Genevrey, Les Saillants), souvent la présence de Gilles, notre diacre.
Il est vrai que la rencontre avec les familles pour préparer la célébration des funérailles est bien souvent l’occasion de mieux connaître les richesses de celui que l’on enterre et de ceux qui l’ont entouré, donnant à chaque célébration une coloration familiale particulière. Prendre du temps avec la famille, s’en sentir proches dans la peine, avoir au cœur le souci d’être témoins de la tendresse de Dieu, pouvoir éventuellement se revoir ultérieurement : il s’agit là des éléments importants que vivent les équipes d’accompagnement - c’est un mot essentiel - des familles en deuil. Cet accompagnement est, de part et d’autre, l’occasion de belles rencontres, en profonde vérité. C’est là un beau service d’Église !
La décision de notre évêque impose sans doute que plus d’entre nous s’y sentent appelés, dans la confiance et dans la foi.
« Tournés vers l’avenir, nous marchons à ta lumière, fils du Dieu vivant. »

Marie-Elisabeth M