Paroisse Saint Loup


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11 février

HOMELIE DU DIMANCHE 11 FEVRIER 2007

Frères et sœurs, l’Eglise nous invite a prier, au cours des célébrations de ce week-end, pour toutes les personnes malades que nous connaissons, sans oublier celles que nous ne connaissons pas…Notre prière se tourne aussi vers le Christ pour leurs familles, leurs amis, tous ceux et celles qui oeuvrent pour soulager les peines physiques ou morales. Je pense aux médecins, aux chercheurs, infirmier ou aide- soignants, mais aussi à tous ceux et celles qui, bénévolement, consacrent du temps aux malades, aux personnes âgées, handicapées ou dépendantes.

Dans tout l’Evangile, le Seigneur nous rappelle à quel point il est proche de ceux qui souffrent, qui sont dans la peine, qui sont angoissés. Jésus propose un lien étonnant entre la prière, l’annonce de la Parole de Dieu, et le soulagement de toute maladie, qu’elle soit d’ordre physique, morale, psychologique ou spirituelle. C’est ce que nous vivons aujourd’hui, dans cette célébration, en priant tous ensemble, en écoutant la Parole du Seigneur, et en témoignant pour les malades de notre affection et de celle du Seigneur.

Les textes de ce jour nous appellent à la confiance, celle qui se déploie dans la foi et dans l’amour ! Le prophète Jérémie nous invite à nous enraciner profondément dans le Seigneur. Il ne s’agit pas de ne pas faire confiance aux hommes, mais de reconnaître dans leur soutien, leur regard, la présence de Dieu. Et rendre grâce pour les fruits portés, la vie qui peut germer ! Saint Paul, dans le deuxième lecture, nous rappelle que l’espérance chrétienne se fonde sur la résurrection du Christ. Nous sommes appelés à cette même résurrection, non seulement lorsque notre vie terrestre s’achèvera, mais aussi dans tous les petits gestes du quotidien qui sont comme le levain dans la pâte. Une visite à un malade, une parole qui relève et réchauffe, un encouragement donné, un courage retrouvé sont autant de signes qui évoquent ce passage de la mort à la vie !
Enfin, Jésus nous rappelle dans l’Evangile que nous sommes tous appelés au bonheur, quelles que soient notre santé, notre fragilité, nos limites…Les Béatitudes ne sont pas un discours naïf ou candide : elles font appel à nos sentiments et à notre volonté, à notre foi et à notre persévérance.

Pour terminer, je voudrais m’adresser, au nom du Seigneur, à tous ceux et celles qui, parmi vous, sont dans la souffrance : si le Christ a rejoint les malades, s’il a pris du temps avec et pour eux, c’est aussi parce qu’il recevait beaucoup de forces dans ces rencontres ; ainsi, ce n’est pas parce que vous êtes découragés ou souffrants que vous êtes inutiles. A cœur de votre peine, de votre désarroi, vous pouvez demeurer de merveilleuses lumières pour ceux et celles qui croisent votre route ! Vous pouvez être source de courage et d’espérance ! Vous pouvez donner autant que vous recevez ! Vous pouvez témoigner de la foi qui fait grandir et avancer ! Vous pouvez être ces priants, au nom de tous ceux et celles qui ne savent ou ne peuvent plus prier !

Que le Seigneur nous bénisse tous, et nous apporte la paix dans l’espérance ! Amen.